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Elevage bovin : penser au bien-être des animaux

L’activité de l’élevage est entre autres une activité nourricière. Il importe donc qu’elle soit pratiquée dans le plus grand soin, un soin tout aussi centré sur l’environnement extérieur de l’animal que sur lui-même. Jusqu’à une époque très récente, l’accent du bien-être animal dans l’élevage ne concernait surtout que les volailles. Mais désormais, même dans l’élevage des bovins, il faudra avoir égard à la notion du bien-être des animaux.

Qu’est-ce que le « bien-être des animaux » ?

La notion du bien-être animal se définit par le vétérinaire et professeur Luc Mounier comme un concept multidimensionnel, ne se limitant pas seulement aux conditions physiques de l’animal, mais concernant aussi son confort, sa santé et ses besoins physiologiques. Ainsi, s’intéresser au bien-être des animaux dans l’élevage va au-delà du fait de tout mettre en œuvre pour lui donner du volume ou pour améliorer son aspect physique.

Malheureusement, trop longtemps déjà, bien être des bovins être des bovins s’est beaucoup trop souvent accentué sur ce dernier aspect, négligeant tout le reste.

Mais il est déjà arrivé que des études de grande échelle soient engagées par diverses sortes d’organisation pour pouvoir évaluer le bien-être animal. De son côté, la « Farm Animal Welfare Committee » (organe consultatif indépendant créé au Royaume-Uni) a décidé en 1992 de baser son évaluation du bien-être animal sur des démarches précises : une démarche anthropocentrique et une démarche animal-centrée.

Selon cet organe consultatif, on parle de bien-être chez l’animal quand les « cinq libertés » sont atteintes : l’absence de faim et de soif, de peur et d’anxiété, de blessures et de maladies, d’inconfort et la liberté d’exprimer les comportements propres à l’espèce.

Pourquoi penser au bien-être des animaux dans l’élevage des bovins ?

Maintenant plus qu’auparavant, il urge de se pencher sérieusement sur le bien-être des bovins car l’élevage des bovins est désormais une activité réglementée. La réglementation européenne existante s’appuie sur le principe de bientraitance au travers des cinq libertés de la Farm Animal Welfare Committee pour fixer les normes à respecter.

Cette direction donnée à l’élevage des bovins rend déjà obligatoire le pâturage, car il faut que les bovins (bœufs, vaches, etc.) sortent par moments pour être libre d’exprimer les comportements propres à leur espèce. De même, l’élevage de bovins n’est plus permis pour se faire dans des étables entravées.

Par ailleurs, tout éleveur de bovins qui s’intéressent à la prospérité de son activité doit absolument penser au bien-être des animaux car de plus en plus les consommateurs s’y intéressent, étant même prêts à payer plus cher.

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